« Le seul roman français qui m’ait vraiment intéressé depuis la Libération est un ouvrage obscur de Robert Margerit, Mont Dragon"
Julien Gracq
La littérature à l’estomac
Corti, 1950
Et c’est l’année suivante, en 1951,
que Robert Margerit est lauréat du prix Théophraste Renaudot pour son roman
« le Dieu nu »
quand Julien Gracq refuse cette même année le prix Goncourt pour « Le Rivage des Syrthes »
Romancier, peintre, journaliste, Robert Margerit (né à Brive en 1910 – mort à Isle en 1988) est l’un des plus grands écrivains Limousins du XXème siècle. Grand prix de l’Académie française en 1963, il s’est fait connaître par ses romans noirs : « Mont-dragon », « La Terre aux loups », intimiste : « Le Dieu nu », d’aventure : « L’Île des perroquets » et surtout historique : « La Révolution ». La plupart de ces œuvres sont disponibles en librairie.
Robert Margerit est aussi journaliste : il travaille au populaire du Centre de 1930 à 1952, rédacteur en chef entre 1948 et 1952, puis chroniqueur littéraire. Il a également été vice-président de la Société des gens de Lettres.
Ce manuscrit du Dieu nu, illustré des dessins de l’auteur, a été donné à la bibliothèque par Mme Margerit. Relié par les journalistes du populaire du Centre en y incluant un texte de félicitations portant de nombreuses signatures, il révèle l’écriture fine et pourtant si lisible de l’auteur, alternant pages manuscrites et pages dactylographiées.
